Créer avec des IA : potentiel et limites de l’élaboration d’œuvres d’art avec les technologies de l’intelligence artificielle

Cycle de conférences IA & Société

      L’Institut français du Luxembourg, en coopération avec l’Ambassade de France au Luxembourg, Vauban, École et Lycée Français de Luxembourg, l’Université du Luxembourg et le MUDAM, et le soutien de l’Association Victor Hugo et l’Institut français, organise un cycle de manifestations sur le thème IA & Société, dans le cadre de Novembre Numérique, le festival des cultures numériques.
         —     Créer avec des IA : potentiel et limites de l’élaboration d’œuvres d’art avec les technologies de l’intelligence artificielle
Conférence animée par Samuel Bianchini, artiste et enseignant-chercheur, EnsAD

 

 

Si l’intelligence artificielle est aujourd’hui une formule qui retient toutes les attentions, c’est que les IA sont de plus en plus présentes dans bien des dimensions de notre monde contemporain. Que ce soit au travail, pour nos loisirs comme pour la recherche, l’économie, l’éducation, les transports, les médias, nos relations sociales, …, nous vivons en effet dans un univers de plus en plus médié, voire contrôlé, par les technologies numériques.

Ce sont ainsi de multiples prises qui sont offertes à ces technologies de l’IA qui reposent, aujourd’hui, essentiellement sur la puissance de calcul et les monceaux de données produits et accessibles via les réseaux et leurs serveurs.

Mais qu’en est-il de la création artistique ? Alors que les IA génératives occupent aujourd’hui le devant de la scène et qu’elles permettent de produire à bon compte des contenus médiatiques vraisemblables (textes, sons, images fixes ou en mouvement) ; alors que la conception assistée par ordinateur se voit, elle-aussi, augmentée par de telles technologies ; qu’en est-il de l’élaboration comme de la réalisation d’œuvres d’art ? Si ces œuvres ne sauraient se limiter à des formes médiatiques numériques, comment se départir de toute tendance réductionniste pour conserver la capacité de l’art à explorer de nouvelles formes sensibles, à toujours offrir un potentiel d’expérience esthétique ? Comment, à l’instar de la robotique, négocier avec ces technologies essentiellement logicielles sans renoncer à la matérialité de notre monde ? Comment, selon une nécessaire démarche écologique, composer avec cette puissance machinique en même temps qu’avec les “intelligences naturelles” qui nous entourent ? Comment, dès lors, envisager de nouvelles formes d’œuvres qui, loin d’être figées, seraient en mesure d’évoluer avec leur monde ?

Revendiquant une approche fondée sur la recherche artistique pratique, c’est à partir de nombreux exemples que Samuel Bianchini exposera sa vision de la création avec (et parfois contre) l’IA et répondra ainsi à ces questions avant de dialoguer avec la salle.

         —     Exposition Radical Software. Women, Art & Computing 1960–1991 et exposition Agnieszka Kurant. Risk Landscape 
Visite guidée des expositions au MUDAM

 

 

Une visite guidée de l’exposition Radical Software. Women, Art & Computing 1960–1991, et de l’exposition Agnieszka Kurant. Risk Landscape, aura lieu en amont de la conférence (places limitées, 2 groupes de 20 personnes) et un cocktail viendra clôturer cette soirée et le cycle de conférences.

Radical Software: Women, Art & Computing 1960-1991 revisite l’histoire de l’art numérique en adoptant une perspective féministe. Elle réunit les œuvres d’artistes femmes qui ont travaillé avec l’ordinateur, se sont inspirées des nouvelles technologies en tant que sujet, ainsi que d’autres qui ont appliqué des principes mathématiques, inhérents à l’informatique, dans leur pratique.

Radical Software: Women, Art & Computing 1960–1991 présente des œuvres d’artistes qui furent parmi les premières à utiliser l’ordinateur – central ou mini-ordinateur –, comme outil de création artistique. Elles sont accompagnées d’artistes qui se sont inspirées de l’ordinateur en tant que sujet ou d’autres qui ont appliqué des principes mathématiques, inhérents à l’informatique, dans leur pratique. L’exposition débute avec des œuvres réalisées en laboratoires informatiques universitaires ou industriels et s’achève sur d’autres, créées sur les premiers ordinateurs personnels dans les années qui ont précédé l’Internet, accessible au grand public dès 1991 par la mise en ligne du World Wide Web. Prenant pour cadre une période qui fut également marquée par la deuxième vague féministe, l’exposition retrace une histoire peu connue des débuts de l’art numérique. En se concentrant exclusivement sur la pratique de femmes artistes, elle cherche à contrer les récits traditionnels sur l’art et la technologie.

Risk Landscape s’articule autour du concept de « futurité », entendu comme la capacité à se projeter dans l’avenir en tenant compte d’une situation présente. L’exposition reflète ainsi une conception contemporaine du futur comme un objet spéculatif.

À travers une œuvre expérimentale et conceptuelle, Agnieszka Kurant (1978, Łódź, Pologne) s’intéresse à des phénomènes contemporains tels que l’intelligence collective, non-humaine et artificielle ou l’économie du numérique. Invitée à investir le Henry J. and Erna D. Leir Pavilion, l’artiste présente Risk Landscape. Réunissant de nouvelles productions et des œuvres récentes, l’exposition s’inspire des technologies cherchant à prédire et à spéculer sur de possibles futurs.

Risk Landscape illustre une conception chère à l’artiste, qui voit l’avenir de la création et de l’intelligence comme le résultat « d’une multitude d’agents, une polyphonie impliquant des humains, des minéraux, des micro-organismes, des virus, des algorithmes ».

Visite guidée et Conférence Créer avec des IA : potentiel et limites de l’élaboration d’œuvres d’art avec les technologies de l’intelligence artificielle
mardi 17 décembre
Visite guidée à 18 h 00 – Conférence à 19 h 00
MUDAM – Musée d’Art Moderne, 3 Park Drai Eechelen, 1499 Clausen Luxembourg
entrée libre – sur incriptions
         —     Samuel Bianchini

 

 

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) – Université Paris Sciences et Lettres (PSL), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) sur les dispositifs interactifs et où il a été également co-responsable de la Chaire arts et sciences (2017-2023) mise en place avec l’École polytechnique (Saclay) et la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Avec plus de 100 expositions collectives et 20 expositions personnelles, ses œuvres sont régulièrement exposées en Europe et à travers le monde. Soutenant le principe d’une “esthétique opérationnelle”, ses réalisations mettent en œuvre des opérations physiques autant que symboliques, en contexte, en public et en temps réel, nous incitant à contempler, à réfléchir autant qu’à agir.

En relation étroite avec sa pratique artistique, Samuel Bianchini a entrepris un travail théorique qui donne lieu à de fréquentes conférences et de nombreuses publications chez des éditeurs comme les Éditions du Centre Pompidou, MIT Press, Naima, Riverside Architectural Press, Birkhäuser, Hermes, Les presses du réel, Springer, Sternberg Press, etc. Il vient entre autres de coordonner le dossier “IA & Création artistique” pour le billet de l’Association française pour l’Intelligence Artificielle.

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L - 2012 LUXEMBOURG

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L’intelligence Artificielle verte : un défi technologique et sociétal

Cycle de conférences IA & Société

      L’Institut français du Luxembourg, en coopération avec l’Ambassade de France au Luxembourg, Vauban, École et Lycée Français de Luxembourg, l’Université du Luxembourg et le MUDAM, et le soutien de l’Association Victor Hugo et l’Institut français, organise un cycle de manifestations sur le thème IA & Société, dans le cadre de Novembre Numérique, le festival des cultures numériques.
         —     L’intelligence artificielle, quel défi éthique ?
Conférence animée par Raymond Haddad, Docteur en droit européen de l’environnement, enseignant-chercheur à l’Université d’Artois et chercheur en droit de l’intelligence artificielle et de l’environnement au sein de la Chaire IA responsable de la faculté des sciences Jean Perrin -Lens, et Sylvain Saighi, Enseignant-chercheur en électronique spécialisé en intelligence artificielle au sein du laboratoire IMS (Intégration du matériau au système – CNRS, Université de Bordeaux et Bordeaux Aquitaine INP), porteur de la chaire Green IA de l’université de Bordeaux.

 

 

Les transformations liées à l’IA sont en train d’arriver dans tous les domaines, et s’imposent de plus en plus dans notre quotidien. Cependant, son développement repose principalement sur des serveurs centralisés dont le fonctionnement exige une quantité considérable d’électricité. Le philosophe Hans Jonas, dont l’œuvre a inspiré le débat français et européen sur le principe de précaution, diagnostique le problème éthique dans le décalage entre deux vitesses : la première est celle de notre action technologique de plus en plus puissante et rapide ; la seconde, celle de notre capacité d’en prévoir les conséquences environnementales. Le lien entre la célérité de l’innovation technologique, le temps limité pour la réflexion environnementale et le poids des intérêts économiques, est au centre du problème éthique. Ce décalage est susceptible d’accentuer la crise écologique et d’augmenter les tensions anthropologiques, psychologiques, économiques, sociales, politiques et culturelles.

Aujourd’hui, les infrastructures d’Internet consomment environ 5 % de l’électricité mondiale et on prévoit que le trafic Internet triple tous les trois ans. Il devient donc urgent d’envisager des solutions alternatives pour réduire cet impact énergétique. Comme dans de nombreux autres domaines, la bio-inspiration ouvre de nouvelles perspectives pour répondre à ce défi. Le cerveau humain, par exemple, fonctionne avec une puissance d’environ 20 W — l’équivalent de trois ampoules. Fort de cette comparaison, plusieurs équipes de recherche explorent des réseaux de neurones artificiels matériels pour créer une IA plus économe en énergie. Les progrès récents en science des matériaux permettent désormais la conception de synapses et de neurones artificiels, qui réduisent encore la consommation énergétique des architectures neuromorphiques. Cette présentation mettra en lumière les nouveaux défis scientifiques et technologiques posés par le calcul neuromorphique, une voie prometteuse vers une IA durable et frugale.

         —     Raymond Haddad

 

 

Raymond Haddad. Docteur en droit européen de l’environnement. Enseignement-chercheur à l’Université d’Artois, l’Université catholique de Lille et la croix rouge française.

Enseignement : droit de l’environnement, philosophie du droit, droit de l’intelligence artificielle et l’éthique de l’environnement.

Chercheur en droit de l’intelligence artificielle et de l’environnement au sein de la Chaire IA responsable de la faculté des sciences Jean Perrin -Lens.

Auteur chez Lexis- Nexis dans le domaine du droit de l’environnement, du droit de l’IA et des technologies émergentes et le droit des collectivités territoriales.

Auteur de l’ouvrage : l’IA green. Approches éthique et juridique. A paraitre (Mai 2025. Edition l’Harmattan).

         —     Sylvain Saïghi

 

 

Sylvain Saïghi est Professeur à l’Université de Bordeaux et responsable de l’équipe « Hybrid Hardware Computation » au sein du laboratoire IMS (Intégration du Matériau au Système). Il a soutenu sa thèse en 2004 sur la conception d’opérateurs analogiques dédiés aux neurones sur silicium. Il a effectué un travail de pionnier dans le développement de neurones sur silicium biologiquement réalistes et paramétrables. Depuis une douzaine d’années, ses travaux portent sur la conception et la mise en œuvre d’architectures bio-inspirées pour le calcul basse consommation énergétique, en particulier dans le domaine de l’intelligence artificielle.

L’intelligence Artificielle verte : un défi technologique et sociétal
jeudi 28 novembre 2024
18 h 30
Université du Luxembourg/SnT, Campus Kirchberg, Salle Paul Feidert
6 Rue Richard Coudenhove-Kalergi, L-1359 Luxembourg
libre – sur inscriptions
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Café Delphine

Luxembourg Art Week 2024

      Le Café Delphine confié à l’artiste française Delphine Dénéréaz
         —     Projets spéciaux in situ

 

 

Delphine Dénéréaz, une artiste française née en 1989 et diplômée de La Cambre à Bruxelles en 2013, à été invitée à repenser les contours de l’espace du café, sans cloisons, pour la 10e édition de la Luxembourg Art Week.

 

Delphine Dénéréaz puise dans sa récente exposition Bienvenue à Delfunland, présentée à la Collection Lambert en 2023. Les structures architecturales de cette cité imaginaire viendront s’entretisser avec la chapelle fleurie et déstructurée Un lieu à soi, donnant vie à une « place de village » réinventée au cœur même de la foire. De la fontaine à l’hôtel, chaque élément semble vibrer, invitant ainsi les visiteurs à se réunir et à échanger. Pour insuffler la vie à ses éléments, Delphine Dénéréaz ressuscite des textiles oubliés, destinés à l’abandon, reflétant ainsi sa préoccupation pour les enjeux environnementaux. Elle revisite la technique artisanale du « tapis de lirette », la modernisant avec une sensibilité contemporaine pour interroger les notions d’identité et d’appartenance.

22-24 novembre 2024
Luxembourg Art Week
Place du Glacis
15€ / 7,50€ (early bird), 20€ / 10€
         —     Delphine Dénéréaz

 

 

Au travers de ses œuvres, Delphine Dénéréaz tisse des décors oniriques immersifs aux teintes éclatantes, dans lesquels l’histoire de l’art et les cultures ancestrales se mêlent aux signes et artefacts de la société contemporaine. Son univers déborde d’une pluralité de motifs ornementaux, entrelaçant des références personnelles et des symboles collectifs issus des paysages urbains et de la culture numérique. Delphine Dénéréaz explore ainsi la dimension narrative du tissage, utilisant cet art pour broder des récits personnels et collectifs. Elle partage également son savoir-faire au cours d’ateliers collectifs. Ses œuvres ornées de sigles, emojis et logos de marques – avec lesquelles elle collabore régulièrement – examinent la surabondance d’images dans notre culture visuelle, reflétant les paradoxes de nos représentations et modes de communication actuels.

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L’intelligence artificielle, quel défi éthique ?

Cycle de conférences IA & Société

      L’Institut français du Luxembourg, en coopération avec l’Ambassade de France au Luxembourg, Vauban, École et Lycée Français de Luxembourg et l’Université du Luxembourg, et le soutien de l’Association Victor Hugo et l’Institut français, organise un cycle de manifestations sur le thème IA & Société, dans le cadre de Novembre Numérique, le festival des cultures numériques.

         —     L’intelligence artificielle, quel défi éthique ?

          Conférence animée par Thierry Ménissier, Professeur en philosophie politique à l’Université Grenoble Alpes & Responsable de la chaire « éthique & IA » au sein de l’institut multidisciplinaire en intelligence artificielle de Grenoble 

 

 

Le déploiement de l’intelligence artificielle dans tous les secteurs de l’activité humaine pose un véritable défi éthique. Relever un défi revient à faire face à une situation complexe qui se présent comme une épreuve. Dans le cas du déploiement de l’IA, c’est la conjonction de plusieurs faits qui engendre une telle situation.

D’abord, les sociétés développées disposent de technologies à profusion et des usages aussi variés qu’inventifs paraissent donner une forme humaine à leur emploi. Mais l’alliance de ces deux dynamiques, celle de la technologie et celle des usages, tend à corroder la structure ordinaire du monde, qui fournit pourtant à l’activité sociale son assise. Par exemple, sous l’effet de l’automatisation et de l’algorithmisation des tâches, ce ne sont pas seulement des emplois salariés (c’est-à-dire des cadres sociaux) qui disparaissent, mais également des métiers entiers, qui constituent pourtant les cadres de la culture technique et du savoir humain.

Et cela, ensuite, pour quel sens commun et partagé ? Nul ne peut le dire avec exactitude. Tandis que, du point de vue social, des formes originales de domination ont déjà émergé grâce aux nouveaux outils. Une philosophie de la technique fait littéralement défaut, qui serait capable tant d’éveiller les consciences au nouveau risque d’obsolescence de l’humain que de contrer les nouvelles formes de « bluff technologique ».

L’effort de repenser la situation de l’humain en regard de ses nouveaux outils est d’ailleurs rendu impératif par le haut niveau actuel de fiabilité de l’expertise algorithmique. En effet, la tentation du recours à l’IA engendre une situation de confiance passive dans l’autorité des machines, préoccupante : la décision assistée par IA, assujettie au régime des big data, tend à devenir la norme au sein des sociétés algorithmiquement assistées dans tous les ordres humains : Justice, sécurité, gestion du risque et assurances, et même médecine.

Une réponse de type éthique peut-elle donner des garanties pour une existence humaine digne et heureuse dans des sociétés algorithmiquement assistées ? Tout dépend à vrai dire ce qu’on entend par « éthique ». Cette conférence, animée par Thierry Ménissier, vise, en clarifiant ce terme, à proposer des pistes pour les individus et les organisations (entreprises, institutions, associations) confrontées à cette transformation.

         —     Thierry Ménissier 

 

 

Thierry Ménissier est Professeur des Universités (classe exceptionnelle 2ème échelon) en philosophie politique à l’Université Grenoble Alpes.

Il est titulaire de l’agrégation externe de philosophie (1990). Après avoir obtenu deux Diplômes d’Etudes Approfondies (épistémologie/Paris I Panthéon-Sorbonne, 1990, et études politique/Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales Paris, 1995), il a soutenu en 2000 une thèse de doctorat en études politiques à l’EHESS Paris qui portait sur « Le problème de l’histoire dans la pensée politique de Machiavel », et une Habilitation à Diriger les Recherches en science politique (spécialités théorie politique et histoire des idées politiques) à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble en 2008.

Il est actuellement directeur adjoint de l’Ecole Doctorale de Philosophie n°487 (Lyon-Grenoble), dont il dirige l’antenne grenobloise.

Pour la partie formation de son activité, il occupe depuis 2012 un poste intitulé « sciences humaines et innovation » à Grenoble-IAE, l’institut public de management de l’Institut Polytechnique de Grenoble (UGA) et à ce titre est membre des équipes pédagogiques des master Management de l’innovation responsable et Design des transitions. Pour la partie recherche, il est membre de l’Institut de Philosophie de Grenoble (IPhiG UGA). Il dirige ou codirige actuellement deux programmes de recherche. D’une part, il est depuis 2019 responsable de la chaire « éthique & IA » au sein de l’institut multidisciplinaire en intelligence artificielle de Grenoble (MIAI, financement ANR PIA / France 2030). D’autre part, il est depuis 2022 coresponsable du projet TIQuA intégré à la fédération grenobloise des sciences quantiques (QuantAlps), destiné à évaluer l’apport des innovations quantiques aux sociétés contemporaines (Cross Disciplinary Project, financé par l’Idex « UGA université de l’innovation »).

Ses travaux personnels interrogent de quelle manière, au sein des sociétés d’innovation, les nouvelles technologies modifient les concepts hérités de la philosophie moderne, tels que l’autonomie et les libertés, la responsabilité et l’autorité, dans le contexte des transitions environnementales et climatiques

Conférence L’intelligence artificielle, quel défi éthique ?
mardi 12 novembre 2024
18 h 30
Vauban, École et Lycée Français du Luxembourg, 1-3 rue Albert Einstein, 1484 Gasperich Luxembourg
entrée libre – sur incriptions
         —     Quelques publications récentes en lien avec l’IA & l’éthique

 

 

Ménissier, T., Trystram, D. (2024), « L’IA peut-elle vraiment être frugale ? », The Conversation France, 14 mai 2024. En ligne

Davat, A., Martin-Juchat, F., Ménissier, T. (2024), Co-design by affect stories and applied ethics for health technologies, Frontiers in Communication. Sec. Health Communication, Volume 9 – 2024. https://doi.org/10.3389/fcomm.2024.1327711

Ménissier, T. (2023), « Les quatre éthiques de l’intelligence artificielle », Revue d’anthropologie des connaissances [En ligne], 17-2 | 2023. https://doi.org/10.4000/rac.29961

Ménissier, T. (2022), dir., « IA, raison et mystère », Quaderni, n°105, 2022. https://www.cairn.info/revue-quaderni-2022-1.htm

Ménissier, T. (2022), « Innovation, from consumption to reinvention of socialization », Philosophy & Technology, 35, 66. https://doi.org/10.1007/s13347-022-00563-x

Ménissier, T. (2022), « La servitù volontaria nella società algoritmica », Filosofia politica, 1/2022, p. 85-100. https://www.rivisteweb.it/doi/10.1416/103436

Ménissier, T. (2022), « Jusqu’où l’institution peut-elle être augmentée ? Pour une éthique publique de l’IA », Quaderni. Communication, Technologies, Pouvoir, 2022/01, n°105, p. 73-88. https://doi.org/10.4000/quaderni.2234

Ménissier, T. (2021), dir., « Ethique, politique, philosophie des techniques », Pistes. Revue de philosophie contemporaine, n°1-2021, Librairie Philosophique J. Vrin, ISBN 978-2-7116-8425-0

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Les amoureux de Molière 

Compagnie Les Mauvais Élèves 

      Pour clôturer notre saison culturelle 2024, nous vous proposons un spectacle pop et déjanté, la pièce de théâtre familiale « Les amoureux de Molière » par Les Mauvais Élèves !
         —     Spectacle

 

 

Les Mauvais Elèves ont succombé à la plume de Molière !

C’est avec une joie d’enfant qu’ils se sont plongés dans le recueil du maître. Ils y ont redécouvert le panel exaltant de personnages et de situations jubilatoires. Ils entreprennent alors de joindre leur folie à Molière. Jean-Baptiste, d’abord inquiet, s’est finalement pris au jeu et a fait le deuil de quelques virgules dans un éclat de rire. leur rencontre offre un spectacle drôle, poétique et décalé.

Les Mauvais Elèves proposent une galerie de personnages hauts en couleur et déjantés qui servent une dizaine de scènes incontournables et drôlissimes de Molière. Un Hapargon plus avare que jamais, un Dom-Juan zélé et loquace, une amoureuse transie et convaincue, un valet de mauvaise foi…

Le quatuor s’adonne avec bonheur à la chanson et à la danse. Des folies musicales accompagnent les scènes et font échos aux situations des personnages.

Les Mauvais Elèves ne manquent pas à leur volonté de créer un théâtre léger, accessible et adaptable en toute circonstance. Ils se passent donc de décor et jettent leur dévolu sur des costumes pop et colorés à l’image de l’œuvre du maître intemporelle et joyeuse.

Ce voyage déluré est conduit par le duo Shirley et Dino, qui collabore pour la 5e fois avec la Compagnie des Mauvais Élèves.

mardi 10 décembre 2024
19 h 00
Vauban, École et Lycée Français de Luxembourg
entrée libre – sur inscription
en partenariat avec l’Association Victor Hugo et le soutien de Vauban, École et Lycée Français de Luxembourg

LES AMOUREUX DE MOLIERE
LES MAUVAIS ELEVES

De : MOLIÈRE et LES MAUVAIS ÉLÈVES

Mise en scène : LES MAUVAIS ÉLÈVES

Collaboration artistique : SHIRLEY et DINO

Avec : Valérian BEHAR-BONNET, Elisa BENIZIO, Bérénice COUDY, Antoine RICHARD

Compagnie en résidence à Versailles, Maison Giraudoux

Création Mois Molière 2022

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