En ouverture du Mois de la Francophonie, l’Institut français du Luxembourg s’est associé au TNL pour proposer au public cette œuvre d’Aimé Césaire avec qui, d’après les dires de Senghor, le théâtre redevient le lieu de la reconnaissance de l’Autre.

Un homme seul… il s’éveille au petit matin…au bord d’une grande ville…Paris…Londres…Bruxelles…qu’importe, une de nos grandes métropoles où l’on se sent seul, loin de ces racismes…un exilé, tous des exilés…il prépare le thé pour lui, pour les autres… et il se souvient.

L’homme nous parle de l’Afrique, sa mère lointaine, ses champs de coton, de son enfance perdue, des villes qui l’étouffent, d’un monde qu’il ne comprend pas, qui le rejette. Cahier d’un retour au pays natal affirme l’égale dignité de tous les humains et de toutes les cultures. La poésie comme arme, comme richesse et foisonnement, pour redonner la parole à tous les opprimés. Enfin sur scène, le poème magnifique d’Aimé Césaire qui symbolise la fierté retrouvée des peuples noirs à travers le monde. Une poésie vivante.

Né en 1968 au Burkina Faso, Étienne Minoungou est à la fois comédien, auteur, metteur en scène, dramaturge et entrepreneur culturel burkinabé. Comédien, on le découvre dans des pièces mises en scène notamment par Jean-Pierre Guingané, Matthias Langhoff ou plus récemment Rosa Gasquet et Isabelle Pousseur. Étienne Minoungou mène également une carrière réussie au cinéma. Il fonde à Ouagadougou en 2000 la Compagnie Falinga, et dès 2002, il initie les RECREATRALES, une biennale qui réunit 80 à 100 créateurs venus de tout le continent africain.

Mise en scène : Daniel Scahaise

Assistant à la mise en scène : François Ebouele

Une coproduction : La Charge du Rhinocéros, Théâtre en Liberté, Compagnie Falinga. En collaboration avec l’Institut français du Luxembourg.