Introduction par Ian De Toffoli (½ heure avant chaque représentation).

Dans le cadre du Mois de la Francophonie.

Après quelques années de séparation, deux jeunes adultes, Camille et Perdican, se retrouvent. Amis-amoureux d’enfance, ils sont manifestement destinés l’un à l’autre. La fête est prête. Mais l’orgueil et l’amour-propre vont s’en mêler. Malgré ses sentiments, elle va se refuser à lui, le désespérer ; il va la provoquer en feignant d’en aimer une autre, Rosette.

Pour Laurent Delvert, la faute originelle est celle des parents des jeunes gens : leur éducation les a dénaturés, éloignés du « vert sentier » de cet amour qui rend « sainte et sublime l’union de deux êtres, l’homme et la femme, si imparfaits et si affreux ». Quant aux jeunes gens, le désir de tout contrôler leur est fatal, il conduit à ne plus être soi-même, à ne plus s’abandonner à la vie.

Pour cette reprise, qui sera suivie d’une tournée en France et en Belgique, Laurent Delvert s’entoure à nouveau de son équipe internationale. Du côté luxembourgeois, nous retrouvons Sophie Mousel, Joël Delsaut et Jérôme Varanfrain.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie.

Il est roi, elle est reine, ce sont les Géants. Chez les Géants, on mange jusqu’à plus soif, on pète, on règne étrangement, on exploite les bons et loyaux sujets, on n’en fait qu’à sa tête, on triche au jeu, on prend le large pour chercher un idéal, on échoue sur des rivages inconnus, on brasse du vent, on se dégonfle, on provoque de joyeux cataclysmes, on remange, on frôle le mauvais goût et on chevauche le fantastique.
Mais que fait le peuple ?

La compagnie Karyatides mêle la marionnette, le théâtre d’objets, l’ombre et la musique pour imaginer un Moyen Âge joyeusement approximatif, ponctué d’allusions contemporaines. Ce spectacle est une satire loufoque et cuisante sur la crudité du monde. Une fantaisie poétique, impertinente et politique.

L’Automatique est le domaine de la prise de décision en temps-réel pour piloter, stabiliser, changer les trajectoires des systèmes. L’exposé expliquera comment, dans le cas des véhicules spatiaux, des méthodes mathématiques nouvelles permettent d’organiser les calculs nécessaires. On illustrera ces questions en analysant deux sujets particulièrement importants et modernes: l’atterrissage contrôlé d’un lanceur réutilisable (projet Callisto) et la capture/destruction de débris spatiaux.

Lieu: Amphithéâtre Jeanne Moreau à Vauban (1-3 rue Albert Einstein L1484 Luxembourg)
Date et horaires: Jeudi 2 mars à 18h15 (ouverture des portes à 17h55)
Durée de la conférence : 1h
Public : conférence ouverte à tous

Dans le cadre du projet “Sciences, ça tourne !”, organisé par le lycée Vauban, UNIVERSEH et l’Institut français du Luxembourg. Sous le patronage de l’Ambassade de France au Luxembourg.

Dans le cadre du  Mois de la Francophonie 2023.

Louis, âgé de 34 ans, revient dans sa famille après une très longue absence pour annoncer sa mort prochaine. Mais ce retour provoque chez ses proches de tels règlements de compte qu’il n’arrivera pas à communiquer avec eux. Il repartira, comme il est venu, sans avoir rien dit, plus solitaire que jamais face à la mort.

Pièce testament d’un immense auteur, Lagarce devait mourir – comme son personnage, Louis – cinq ans après sa parution.

« Plus tard‚ l’année d’après – j’allais mourir à mon tour – j’ai près de trente-quatre ans maintenant et c’est à cet âge que je mourrai‚ l’année d’après‚ […] prenant ce risque et sans espoir jamais de survivre‚ malgré tout‚ l’année d’après‚ je décidai de retourner les voir‚ revenir sur mes pas‚ aller sur mes traces et faire le voyage‚ pour annoncer‚ lentement‚ avec soin‚ avec soin et précision – ce que je crois – […] ma mort prochaine et irrémédiable. »

« Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, ou alors je refuse ! »
Thèbes, 2050: le monde est au bord de l’effondrement. Les ravages de l’espèce humaine sur la Terre sont irréversibles et le peuple est voué à vivre cloitré derrière les murs épais de la cité pour se protéger de la chaleur étouffante.
Malgré les crises sociales et politiques qui s’enchaînent, le roi Créon s’accroche aux derniers vestiges d’une ancienne société bâtie sur le patriarcat.
C’est dans ce contexte apocalyptique qu’Antigone va braver l’interdit et recouvrir le corps de son frère Polynice, et par ce geste obliger Créon à choisir entre la survie de son monde ou celle de sa nièce.
Tout au long de la pièce, nous allons suivre le combat passionné et idéaliste de cette jeune femme, prête à mourir pour ses convictions. Symbole d’une jeunesse engagée qui refuse tout compromis, Antigone nous embarque dans cette tragédie qui résonne dangereusement avec les crises que nous traversons actuellement.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie !

Cette soirée est l’occasion d’aborder la création littéraire plurilingue sous l’angle de la traduction comme processus créateur et générateur d’oeuvres poétiques ou narratives. Quelle langue choisir pour écrire quand on en maîtrise plusieurs ? Comment mobiliser ses autres langues dans la langue d’écriture ? Quels sont les apports poétiques dans la genèse d’un texte mono- ou bilingue ?
Éclairage sur les spécificités de la traduction littéraire par Esa Hartmann, Université de Strasbourg.
Rencontre avec les écrivain.e.s autour de la traduction comme processus créatif dans leur pratique d’écriture : Clara Lucarelli, Claudine Muno & Florent Toniello.
Modération : Jeanne E. Glesener & Tonia Raus, département des Humanités, Université du Luxembourg.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie !

Sur scène, une maison en ruine, avec, à l’intérieur, un piano détruit. Quand le protagoniste s’apprête à chanter un lied, la pianiste qui devrait l’accompagner se retrouve dans l’impossibilité de pouvoir le faire. Bientôt, c’est un petit ensemble de musiciens et musiciennes qui viendront l’aider à trouver des solutions pour que la musique puisse encore être entendue. Sans tambour, sous la direction musicale de Florent Hubert, explore les thématiques de la perte, de l’effondrement, du désastre, pour proposer, à travers l’art et la forme du lied – tout en fragments, en éclats fugaces –, une reconstruction par la musique.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie !

Dominique Horwitz met à nu les blessures du corps et de l’âme de Serge Gainsbourg, poète et chanteur aux racines judéo-ukrainiennes, et relie les moments les plus importants de la vie de Gainsbourg avec les chansons correspondantes.
Horwitz, le chanteur et comédien franco-allemand, se rapproche du phénomène Gainsbourg comme personne d’autre avant lui. Entre Horwitz et Gainsbourg, se développe, au cours de la soirée, une proximité qui ne peut être que celle de deux âmes soeurs.
Dominique Horwitz n’est pas un inconnu du TNL où il s’est produit à plusieurs reprises. Avec Je t’aime…, lui et ses musiciens exceptionnels arrachent littéralement les spectateurs de leurs sièges.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie !

Célébrons la richesse de la musique classique en explorant un de ses instruments les plus emblématiques : le violoncelle. Pour la première fois lors du Mois de la Francophonie à Luxembourg, nous avons le plaisir de présenter un duo franco-roumain qui interprétera les morceaux des grands virtuoses du XXe siècle. Stefan Cazacu et Cyrielle Golin vous transporteront par leur maîtrise et leur jeu unique.
Le répertoire du violoncelle est en constante évolution, grâce aux talents de musiciens et de professeurs du monde entier qui continuent de le faire briller dans les concours internationaux.
Un moment privilégié pour célébrer le violoncelle et découvrir pourquoi il est devenu un instrument indispensable dans le monde de la musique classique.

Sur invitation uniquement.

À l´occasion de la Journée Internationale de la Francophonie, le 20 mars, la section française du Lënster Lycée International School propose aux élèves des écoles européennes une journée complète dédiée à la diversité de la langue française. Cette journée de la Francophonie se déroulera de façon ludique et décontractée en équipes tournantes au travers de thèmes présentés par différents intervenants dans notre établissement. 4 groupes d’élèves (et d’enseignants) pourront ainsi faire connaissance tout au long de la journée à travers 4 ateliers culturels et artistiques.
Les slameurs Ayun et Ozarm se serviront des mots sélectionnés du concours « Dis- moi dix mots » du Ministère de la Culture pour sensibiliser nos jeunes à la poésie et aux jeux de mots.
Le duo de rappeurs nancéiens Lobo EL & Cotchei propose un atelier d’écriture et se distingue depuis des années par son originalité et sa complémentarité.
Un coup de théâtre inoubliable avec « La Malle de Molière » . À travers une approche de jeux variés et trois scènes extraites de pièces célèbres de Molière, les comédiens vont partager avec le jeune public un peu de la vie du dramaturge français, la richesse de sa langue et de l’intemporalité de son message.
Les enseignants du département de l’éducation musicale de notre lycée inviteront les élèves à embarquer pour un voyage musical inédit en apprenant à travers les djembés un petit morceau traditionnel africain.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie !

En 1987, l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun recevait le prix Goncourt pour son roman La nuit sacrée. Depuis, il est membre de la prestigieuse Académie Goncourt qui, chaque début novembre, décerne la plus haute distinction pour un roman français. Des dizaines de livres plus tard, il publie, aux Éditions du Seuil, son roman, Au plus beau pays (octobre 2022), dans lequel il jette un regard à la fois tendre et amer sur son pays d’origine, le Maroc. Mais dans son dialogue avec Jean Portante, Tahar Ben Jelloun évoquera également les problématiques du monde d’aujourd’hui, qu’il a thématisées dans des livres comme L’islam expliqué aux enfants ou Le racisme expliqué à ma fille, un livre qui s’est vendu à plus d’un million d’exmplaires et qui a été traduit en quelques trente langues.

Une séance de dédicaces du livre « Mathematica » suivra l’échange public entre l’auteur David Bessis et l’enseignante en philosophie Laetitia Zehnder.

Contre les idées reçues qui en font une discipline élitiste, intimidante et abstraite, David Bessis montre que les mathématiques sont humaines et à la portée de tous. Plus qu’un savoir, les mathématiques sont une pratique et même une activité physique. Il n’existe pas de talent inné et il faut croire les plus grands mathématiciens quand ils disent ne posséder aucun don spécial mais une immense capacité à mobiliser leur curiosité, leur imagination et leur intuition. Par des exemples simples et étonnants, l’auteur relie son expérience aux grands apprentissages de la vie : observer, parler, marcher ou encore manger avec une cuillère. Comprendre les maths, c’est voir et sentir, c’est parcourir un chemin secret qui ramène à notre plasticité mentale enfantine.